Alertés par certains clients qui nous questionnent encore, il est plus que temps de décrocher vos sacs collecteurs pour les détruire.
Les chenilles processionnaires sont descendues dans votre sac collecteur depuis au moins le mois de mai. Elles sont toutes à présent au stade chrysalide.
Comment détruire les chenilles
Incinération chez vous
Il faut compter un bon mois après les dernières descentes de processions afin que les chenilles soient bien transformées en chrysalides avant de pouvoir les détruire sans risque. Nous avons largement dépassé ces périodes et il est grand temps pour ceux qui ne l’ont pas encore fait de les détruires. Vous devez incinérer sans les ouvrir, le sac et son contenu. Vous pourrez les brûler par vos propres moyens. Faites un feu conséquent et mettez-y le sac. L’idéal est de le faire dans un bidon en métal ou dans un barbecue. Mettez des lunettes de protection et ne vous placez pas face au vent.
Incinération vers l’incinérateur à ordures ménagères
Vous pouvez aussi envoyer votre sac collecteur vers l’incinérateur à ordures ménagères. Pour cela, il faut suremballer le sac dans un sac poubelle. Ce suremballage est important pour éviter tout risque d’urtication aux éboueurs.
Les précautions à prendre
Pas de déchetterie !
Ne destinez jamais vos sacs collecteur à la déchetterie, car il y a un risque d’urtication important pour les employés. Si la terre est vidée vous riquez de plus de permettre aux chrysalides présentes de pouvoir se transformer en papillon et donc de s’accoupler ! Si vous souhaitiez vider le sac collecteur pour le récupérer ou éviter son brûlage, il y a un risque pour vous. Les poils urticants contenus en grande quantité dans le sac sont très volatiles et vous risquez de fortes urtications !
Nous avons testé pour vous !
Lors de recherches, pour désinfecter, les chercheurs détruisent les poils urticants à une température de 60°c et conseillent cette température pour désactiver la Thaumatopéine (substance urticante contenue dans les poils). Cette destruction après information de l’I.N.R.A est faite sur plusieurs heures et sans substrat autour.
Nous avons donc testé chez nous cette température dans les sacs collecteurs afin d’en vérifier l’efficacité et l’innocuité. Nous avons placé un sac collecteur dans un seau et l’avons entièrement recouvert d’eau bouillante. Nous avons chassé l’air contenu dans ce sac pour faciliter la pénétration de l’eau bouillante et l’avons laissé ainsi jusqu’au lendemain.
Nous avons ensuite trié à main nu le contenu du sac (que nous savions très peu infesté) et avons retiré seulement 10 chrysalides qui semblaient encore bien vivantes et luisantes. Les chrysalides ne semblaient donc pas abîmées par cet ébouillantage. Nous étions deux à faire ce tri et nous avons ressenti pendant 5 jours des urtications, certes très faibles, mais bien présentes, localisées aux mains et variant au fil des jours d’une zone à une autre. Malgré ce traitement et le peu de chrysalides présentes, les poils n’ont donc pas été détruits. Les urtications sont donc bien à redouter surtout si l’on imagine des sacs avec 1000 chrysalides ou plus et bien pire encore une destruction au stade chenille où la majorité des poils ne sont pas encore contenus dans les enveloppes de chrysalides. Le risque est bien présent et des clients professionnels voulant réutiliser les sacs en ont fait les frais. Deux personnes ont dû consulter en urgence devant les sympômes apparus.
Un animal hautement urticant !
Certes, le contact avec la chenille processionnaire se résume souvent à de légères urtications, mais nous avons des retours clients relatant de cas bien plus sérieux. Un particulier est venu vers nous après de sérieux problèmes pulmonaires (points de nécroses dans les poumons). Pour d’autres, c’est une hospitalisation ou des urtications sévères durant une semaine. Pour d’autres encore, ce sont les animaux domestiques qui sont atteints de la très redoutée nécrose de la langue. Tout contact prolongé ou répété conduira à plus ou moins long terme à l’augmentation des symtômes et des allergies graves.
La lutte combinée
Piège à phéromone
Vous souhaitez renforcer la lutte que vous avez entammée grâce au collier Écopiège® ? Il est maintenant temps de placer des pièges à phéromones. Ils agissent sur la période de reproduction au moment de la phase papillon qui est le stade adulte de la chenille processionnaire. Les pièges contiennent une capsule libérant progressivement une molécule attractive imitant l’odeur sexuelle que la femelle libère pour appeler les mâles et être fécondée, la Thaumatopoéine.
Ce piège est aussi indispensable pour assurer du « monitoring ». Il vous permettra grâce aux relevés des captures que vous pouvez faire, de déterminer la période du début de l’envol, celles des pics d’envol et enfin la fin des vols. Ces dates seront précieuses si vous souhaitez combiner d’autre méthodes de lutte.
Le Bacillus Thuringiensis
Lors de fortes attaques, il peut-être envisageable de rajouter ponctuellement un traitement au bacillus Th. Cette molécule homologuée biologique est très efficace si elle est bien utilisée.La bactérie s’attaque au système digestif des chenilles qui meurent en quelques jours. Elle est très dépendante des conditions climatiques et se doit d’être appliquée à la tombée du jour pour éviter tout dommage collatéral avec les abeilles. Nous vous reparlerons de ce mode de lutte ainsi que de ce dommage dans un prochain article.
Le collier Écopiège®
Les pièges à phéromones permettrons de planifier la pose des colliers Écopiège® suivant les périodes de processions envisagées grâce aux relevés des vols des papillons.
Il est temps d’incinérer vos sachets collecteurs
Alertés par certains clients qui nous questionnent encore, il est plus que temps de décrocher vos sacs collecteurs pour les détruire.
Les chenilles processionnaires sont descendues dans votre sac collecteur depuis au moins le mois de mai. Elles sont toutes à présent au stade chrysalide.
Comment détruire les chenilles
Incinération chez vous
Il faut compter un bon mois après les dernières descentes de processions afin que les chenilles soient bien transformées en chrysalides avant de pouvoir les détruire sans risque. Nous avons largement dépassé ces périodes et il est grand temps pour ceux qui ne l’ont pas encore fait de les détruires. Vous devez incinérer sans les ouvrir, le sac et son contenu. Vous pourrez les brûler par vos propres moyens. Faites un feu conséquent et mettez-y le sac. L’idéal est de le faire dans un bidon en métal ou dans un barbecue. Mettez des lunettes de protection et ne vous placez pas face au vent.
Incinération vers l’incinérateur à ordures ménagères
Vous pouvez aussi envoyer votre sac collecteur vers l’incinérateur à ordures ménagères. Pour cela, il faut suremballer le sac dans un sac poubelle. Ce suremballage est important pour éviter tout risque d’urtication aux éboueurs.
Les précautions à prendre
Pas de déchetterie !
Ne destinez jamais vos sacs collecteur à la déchetterie, car il y a un risque d’urtication important pour les employés. Si la terre est vidée vous riquez de plus de permettre aux chrysalides présentes de pouvoir se transformer en papillon et donc de s’accoupler ! Si vous souhaitiez vider le sac collecteur pour le récupérer ou éviter son brûlage, il y a un risque pour vous. Les poils urticants contenus en grande quantité dans le sac sont très volatiles et vous risquez de fortes urtications !
Nous avons testé pour vous !
Lors de recherches, pour désinfecter, les chercheurs détruisent les poils urticants à une température de 60°c et conseillent cette température pour désactiver la Thaumatopéine (substance urticante contenue dans les poils). Cette destruction après information de l’I.N.R.A est faite sur plusieurs heures et sans substrat autour.
Nous avons donc testé chez nous cette température dans les sacs collecteurs afin d’en vérifier l’efficacité et l’innocuité. Nous avons placé un sac collecteur dans un seau et l’avons entièrement recouvert d’eau bouillante. Nous avons chassé l’air contenu dans ce sac pour faciliter la pénétration de l’eau bouillante et l’avons laissé ainsi jusqu’au lendemain.
Nous avons ensuite trié à main nu le contenu du sac (que nous savions très peu infesté) et avons retiré seulement 10 chrysalides qui semblaient encore bien vivantes et luisantes. Les chrysalides ne semblaient donc pas abîmées par cet ébouillantage. Nous étions deux à faire ce tri et nous avons ressenti pendant 5 jours des urtications, certes très faibles, mais bien présentes, localisées aux mains et variant au fil des jours d’une zone à une autre. Malgré ce traitement et le peu de chrysalides présentes, les poils n’ont donc pas été détruits. Les urtications sont donc bien à redouter surtout si l’on imagine des sacs avec 1000 chrysalides ou plus et bien pire encore une destruction au stade chenille où la majorité des poils ne sont pas encore contenus dans les enveloppes de chrysalides. Le risque est bien présent et des clients professionnels voulant réutiliser les sacs en ont fait les frais. Deux personnes ont dû consulter en urgence devant les sympômes apparus.
Un animal hautement urticant !
Certes, le contact avec la chenille processionnaire se résume souvent à de légères urtications, mais nous avons des retours clients relatant de cas bien plus sérieux. Un particulier est venu vers nous après de sérieux problèmes pulmonaires (points de nécroses dans les poumons). Pour d’autres, c’est une hospitalisation ou des urtications sévères durant une semaine. Pour d’autres encore, ce sont les animaux domestiques qui sont atteints de la très redoutée nécrose de la langue. Tout contact prolongé ou répété conduira à plus ou moins long terme à l’augmentation des symtômes et des allergies graves.
La lutte combinée
Piège à phéromone
Vous souhaitez renforcer la lutte que vous avez entammée grâce au collier Écopiège® ? Il est maintenant temps de placer des pièges à phéromones. Ils agissent sur la période de reproduction au moment de la phase papillon qui est le stade adulte de la chenille processionnaire. Les pièges contiennent une capsule libérant progressivement une molécule attractive imitant l’odeur sexuelle que la femelle libère pour appeler les mâles et être fécondée, la Thaumatopoéine.
Ce piège est aussi indispensable pour assurer du « monitoring ». Il vous permettra grâce aux relevés des captures que vous pouvez faire, de déterminer la période du début de l’envol, celles des pics d’envol et enfin la fin des vols. Ces dates seront précieuses si vous souhaitez combiner d’autre méthodes de lutte.
Le Bacillus Thuringiensis
Le collier Écopiège®
Les pièges à phéromones permettrons de planifier la pose des colliers Écopiège® suivant les périodes de processions envisagées grâce aux relevés des vols des papillons.
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