Un jardin sans pesticides : idéal contre la processionnaire
Un jardin biologique, sans insecticide est respectueux de la biodiversité. C’est dans l’air du temps, mais il est véritablement essentiel de respecter l’équilibre naturel entre nuisibles et auxiliaires de lutte. Ces bienfaiteurs de notre jardin ne pourront être présents si vous utilisez des pesticides. c’est d’autant plus vrai pour la processionnaire!
Depuis les dix dernières années, le Grenelle de l’environnement nous parle protection de l’environnement et de plan Ecophyto. Ces derniers visent à réduire d’au moins 50% l’utilisation des pesticides dans les zones agricoles et non agricoles en 2018.
Les zones agricoles peinent à suivre ces préconisations
Même si une avancée s’amorce, les progrès sont lents 5,8% de baisse en 2015 et à peine plus de nos jours, alors que le plan Ecophyto visait 25% en 2020. L e secteur agricole peinera à atteindre ses objectifs.
Les Zones Non Agricoles, mieux notées
pour les zones non Agricoles ou JEVi (Jardins, ESpaces Végétalisés Infrastructures, dans le jargon professionnel), le progrès est plus sensible en 2015 avec 14% de réduction et des réductions de plus en plus notables ces deux dernières années. Les collectivités et leur Zéro Phyto, ainsi que les jardiniers amateurs sont donc les bons élèves de ces nouvelles orientations écologiques.
La conscience collective de l’écologie doit encore gagner du terrain
Nous devons tous être conscients des risques liés à l’utilisation de pesticides pour la biodiversité, notre santé,et celle des futures générations. Les médias nous en parlent depuis de nombreuses années déjà et les mentalités changent.
La biodiversité favorise les prédateurs naturels dans la lutte alternative
Les parasites naturels, mouches, guêpes sont des auxiliaires particulièrement efficaces qu’il faut préserver par l’absence de pesticides. Pour la processionnaire, une cohorte de prédateurs peuvent être présents si nous sommes respectueux.
Les mésanges
elles sont le principal prédateur de la processionnaire, visibles ou repérables grâce à leur chant, un individu peut vider à lui tout seul un nid en période de disette ou d’élevage des oisillons. Il faut donc péréniser son installation par des nichoirs, mais aussi lui premettre de consommer des insectes non traités.
Mouches guêpes sont des auxiliaires particulièrement efficaces. Ils prédatent à tous les stade de la vie du nuisible, oeufs, larves, et processions; les auxiliaires pondent dans le corpsde l’insecte ciblé. De ces oeufs écloront de jeunes larves qui se développeront dans le corps de l’hôte parasité et causeront sa mort.
Ces prédateurs naturels réduisent notablement la population du nuisible, et même si vous ne les voyez pas à l’oeuvre, ils sont bien là, particulièrement au moment des processions où la chenille devient plus vulnérable.
Scarabé Grand calosome, prédateur à tous les stades de la processionnaire, est un redoutable ennemi de nos chenilles urticantes.
Et n’oublions pas ces autres prédateurs de chenilles !
– Les chauves-souris, prédatrices des papillons, stade adulte de la processionnaire
– Les huppes fasciées, prédateurs des chrysalides (elle peuvent prédater jusquà 80% des chryalides selon un chercheur italien).
– Les coucou-geais
– L’engoulevant
Tous ces auxiliaires sont précieux dans la lutte alternative et naturelle contre la processionaire. Il est donc très important de ne pas pulvériser votre jardin ou votre espace vert avec des pesticides qui auront inévitablement un impact sur la faune auxiliaire.
N’oubliez pas non plus que certains produits nocifs pour notre santé persistent longtemps dans le sol, mais aussi sur nos tapis,et notre intérieur. Limitons notre impact sur la nature pour que les généraitons futures puissent vivre dans un environnement préservé.
Un jardin sans pesticides : idéal contre la processionnaire
Un jardin biologique, sans insecticide est respectueux de la biodiversité. C’est dans l’air du temps, mais il est véritablement essentiel de respecter l’équilibre naturel entre nuisibles et auxiliaires de lutte. Ces bienfaiteurs de notre jardin ne pourront être présents si vous utilisez des pesticides. c’est d’autant plus vrai pour la processionnaire!
Depuis les dix dernières années, le Grenelle de l’environnement nous parle protection de l’environnement et de plan Ecophyto. Ces derniers visent à réduire d’au moins 50% l’utilisation des pesticides dans les zones agricoles et non agricoles en 2018.
Les zones agricoles peinent à suivre ces préconisations
Même si une avancée s’amorce, les progrès sont lents 5,8% de baisse en 2015 et à peine plus de nos jours, alors que le plan Ecophyto visait 25% en 2020. L e secteur agricole peinera à atteindre ses objectifs.
Les Zones Non Agricoles, mieux notées
pour les zones non Agricoles ou JEVi (Jardins, ESpaces Végétalisés Infrastructures, dans le jargon professionnel), le progrès est plus sensible en 2015 avec 14% de réduction et des réductions de plus en plus notables ces deux dernières années. Les collectivités et leur Zéro Phyto, ainsi que les jardiniers amateurs sont donc les bons élèves de ces nouvelles orientations écologiques.
La conscience collective de l’écologie doit encore gagner du terrain
Nous devons tous être conscients des risques liés à l’utilisation de pesticides pour la biodiversité, notre santé,et celle des futures générations. Les médias nous en parlent depuis de nombreuses années déjà et les mentalités changent.
La biodiversité favorise les prédateurs naturels dans la lutte alternative
Les parasites naturels, mouches, guêpes sont des auxiliaires particulièrement efficaces qu’il faut préserver par l’absence de pesticides. Pour la processionnaire, une cohorte de prédateurs peuvent être présents si nous sommes respectueux.
Les mésanges
elles sont le principal prédateur de la processionnaire, visibles ou repérables grâce à leur chant, un individu peut vider à lui tout seul un nid en période de disette ou d’élevage des oisillons. Il faut donc péréniser son installation par des nichoirs, mais aussi lui premettre de consommer des insectes non traités.
En savoir plus
Les parasites naturels
Mouches guêpes sont des auxiliaires particulièrement efficaces. Ils prédatent à tous les stade de la vie du nuisible, oeufs, larves, et processions; les auxiliaires pondent dans le corpsde l’insecte ciblé. De ces oeufs écloront de jeunes larves qui se développeront dans le corps de l’hôte parasité et causeront sa mort.
Ces prédateurs naturels réduisent notablement la population du nuisible, et même si vous ne les voyez pas à l’oeuvre, ils sont bien là, particulièrement au moment des processions où la chenille devient plus vulnérable.
Scarabé Grand calosome, prédateur à tous les stades de la processionnaire, est un redoutable ennemi de nos chenilles urticantes.
Et n’oublions pas ces autres prédateurs de chenilles !
– Les chauves-souris, prédatrices des papillons, stade adulte de la processionnaire
– Les huppes fasciées, prédateurs des chrysalides (elle peuvent prédater jusquà 80% des chryalides selon un chercheur italien).
– Les coucou-geais
– L’engoulevant
Tous ces auxiliaires sont précieux dans la lutte alternative et naturelle contre la processionaire. Il est donc très important de ne pas pulvériser votre jardin ou votre espace vert avec des pesticides qui auront inévitablement un impact sur la faune auxiliaire.
https://www.lamesangeverte.com/fr/23-l-usage-des-phytosanitaires-dans-le-colimateur-les-traitements-contre-la-chenille-processionnaire-sont-concernes
N’oubliez pas non plus que certains produits nocifs pour notre santé persistent longtemps dans le sol, mais aussi sur nos tapis,et notre intérieur. Limitons notre impact sur la nature pour que les généraitons futures puissent vivre dans un environnement préservé.
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