On a parlé de l'ecopiège contre la processionnaire

On a parlé de l’ecopiège contre la processionnaire

A cause de la forte infestation par la chenille processionnaire, l’écopiège fait parler de lui dans les journaux papiers et télévisés.

A cause d’une population en recrudescence, la chenilles processionnaire fait l’actualité dans les journaux papiers aussi bien que télévisés. La douceur de l’automne 2013 et l’hiver 2014 ont favorisé la pullullation des chenilles processionnaires du pin. On n’avait pas vu d’aussi fortes populations depuis au moins 5 ans. Les arbres sont quelquefois si fortement défoliés qu’ils souffrent d’un manque de croissance apparente et l’on parle des pertes à venir dans la profession de la sylviculture dans les landes.

Si la processionnaire fait autant parler d’elle, c’est surtout parce qu’elle cause des dommages sur les humains et les animaux domestiques. En effet les milliers de poils urticants contenus dans des replis de peau (miroirs) sont libérés en cas de stress ou danger.

Ne mesurant que quelques microns, ils constituent une fine poussière très facilement soulevée par le moindre souffle d’air les pulvérisant à hauteur de la peau des humains et des animaux. Ces poils contiennent une substances hautement allergène, la Thaumatopéine, qui n’est libérée que lorsque le poil et brisé.

Ces poils constitués comme des harpons se plantent dans le derme et seront brisé lors du grattage réflexe, libérant la thaumatopéine. Les réactions cutanées sont invariablement des urtications plus ou moins importantes suivant la gravité du contact. Le contact avec les poils urticants dans les yeux nécessite une consultation ophtalmologique car des complications graves peuvent apparaître. Le système respiratoire n’est pas épargné et les atteintes vont de la simple irritation à la crise d’asthme vraie. Toutes ces réactions sont variables suivant la sensibilité des individus, choc anaphylactique, palpitations, fièvres….. Certains individus très sensibles développent des allergies sans aucun contact direct, simplement en allant vers les arbres contamines.

La chenille processionnaire est également redoutée des propriétaires d’animaux domestiques car le contact avec les poils allergènes dans les muqueuses cause une nécrose (mort) des tissus sans intervention vétérinaire rapide.

Cette saison nous avons eu de nombreux témoignages de clients dont les chiens ont subi une perte partielle de la langue, ainsi que de réactions graves sur les humains. Les villes et régions concernées ont donc communiqué afin d’alerter les concitoyens à propos des dangers et conséquences sanitaires de cette invasion. Beaucoup de communiqués presse papier et télévisée afin d’informer et prévenir les particuliers des dangers et de donner des conseils pour mettre en place des mesures de prévention. L’écopiège, le piège contre les processions est forcément mis en avant car il reste la seule méthode de lutte et surtout de protection contre les chenilles processionnaires à l’époque des processions. Ecologique et économique il évite des interventions plus coûteuses ou périlleuses et permet aux collectivités aussi bien qu’aux particuliers demettre en place une protection efficace. C’est la raison pour laquelle l’écopiège est devenu en quelques années la méthode de lutte alternative qui manquait à l’arsenal du gestionnaire des espaces verts et s’est taillé une réputation bien méritée.

On l’a vu au journal de midi de france 2, celui du soir de France 3 ainsi que sur BFM TV qui est venue faire un reportage sur la Mésange Verte.