Installer des nichoirs pour sédentariser les mésanges à proximité des arbres infestés par la chenille processionnaire du pin et de la chenille processionnaire de chêne est une méthode de lutte recommandée par l’I.N.R.A. Les nichoirs facilitent la présence d’auxiliaires précieux tels que les mésanges, coucous, engoulevent, huppes fasciées, ainsi que les pouillots véloces, roitelets huppés et roitelets triple bandeau. Parmi ces espèces, la mésange charbonnière (Parus major) est particulièrement efficace contre la chenille processionnaire.
La mésange s’est spécialisée dans le perçage des nids d’hiver d’où elle peut prélever la totalité des chenilles occupant le cocon. Elle s’est adaptée à la nature urticante de la chenille processionnaire en dépeçant cette dernière de sa peau et de ses poils pour la consommer sans danger.
Lors de l’alimentation des oisillons de la couvée, une famille de mésanges peut consommer 500 chenilles quotidiennement. La mésange effectue également des trous dans le nid d’hiver de la chenille processionnaire et y prélève les chenilles qui sont à l’intérieur.
Les cocons peuvent être prédatés intégralement car la mésange doit manger de grandes quantités d’insectes pour subsister. Or, en période de froid les proies sont rares.
On observe au Portugal une deuxième portée opportuniste lors de processions d’été sur des chenilles processionnaires au cycle décalé.
Pour la mésange charbonnière, consommer ces insectes peut être vital en période hivernale où la nourriture est peu abondante.
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