La chenille processionnaire du pin est un insecte de la famille des lépidoptères, elle tient son nom de son mode de déplacement : la « procession ».
Lorsqu’elle se sent en danger ou stressée, elle ouvre ses miroirs dorsaux et libère des poils urticants.
En forme de harpons, ils s‘accrochent au derme. L’animal aura alors le réflexe de se gratter ou se frotter ce qui brisera le poil qui contient une substance urticante : la Thaumatopéïne.
Elle provoque des réactions inflammatoires et nécrosantes plus ou moins sévères. Les lésions peuvent toucher la langue, la peau, les yeux et les voies respiratoires avec des conséquences graves pour les animaux.
L’envenimation avec des poils de chenilles processionnaire peut se faire :
Au contact direct avec les chenilles ou les nids
Par contact indirect avec un sol souillé par des processions ou des objets ayant été en contact avec la processionnaire
En suspension dans l’air à cause de leur grande volatilité
1 – Les animaux concernés par les dangers de la processionnaire
L’envenimation des animaux dépend notamment de leur comportement et de leur régime alimentaire.
La majeure partie des envenimations sur les animaux se produit au niveau de la tête ou de la langue et arrive généralement par curiosité, jeux avec les chenilles ou ingestion lors du broutage.
Il est logique de trouver en tête de liste notre cher toutou qui, par sa nature curieuse et joueuse, notamment les plus jeunes, a vite fait d’être attiré et renifle cette procession de chenille qui croise son chemin, et bien souvent une d’elle fini dans sa gueule.
Autre facteur à risque, le sol : souillé par une ou des précédentes processions. Au sol et en plein jour, les chenilles se sentent en effet très vulnérables et libèrent alors des myriades de soies urticantes comme moyen de défense. Le simple fait de jouer ou de se rouler dans l’herbe ou au sol, ou simplement en marchant à l’endroit où est passé une procession peut urtiquer les pattes ou la peau de l’animal. Une gêne l’incite à se lécher et des poils contaminent alors la langue ou son système digestif (pensez à nettoyer les pattes de votre chien avec un filet d’eau froide au retour de balade).
A l’inverse, le chat, plus méfiant et dont l’exploration buccale est moins développée se tiens généralement à distance de ce nuisible. Il est rarement envenimé mais des cas sont tout de même connus donc méfiance.
Autres animaux touchés par la processionnaire : les herbivores. Vaches, taureaux, moutons, brebis ou chevaux, peuvent manger de l’herbe souillée ou attraper des chenilles en broutant.
Il a été relevé des cas de cochons, notamment en Corse. Les porcins qui fouillent le sol avec leur groin pour dénicher gland ou tubercules peuvent se faire envenimer par la chenille elle-même ou des traces de procession récente.
La chenille processionnaire du pin est un insecte de la famille des lépidoptères, elle tient son nom de son mode de déplacement : la « procession ».
Lorsqu’elle se sent en danger ou stressée, elle ouvre ses miroirs dorsaux et libère des poils urticants.
En forme de harpons, ils s‘accrochent au derme. L’animal aura alors le réflexe de se gratter ou se frotter ce qui brisera le poil qui contient une substance urticante : la Thaumatopéïne.
Elle provoque des réactions inflammatoires et nécrosantes plus ou moins sévères. Les lésions peuvent toucher la langue, la peau, les yeux et les voies respiratoires avec des conséquences graves pour les animaux.
1 – Les animaux concernés par les dangers de la processionnaire
L’envenimation des animaux dépend notamment de leur comportement et de leur régime alimentaire.
La majeure partie des envenimations sur les animaux se produit au niveau de la tête ou de la langue et arrive généralement par curiosité, jeux avec les chenilles ou ingestion lors du broutage.
Il est logique de trouver en tête de liste notre cher toutou qui, par sa nature curieuse et joueuse, notamment les plus jeunes, a vite fait d’être attiré et renifle cette procession de chenille qui croise son chemin, et bien souvent une d’elle fini dans sa gueule.
Autre facteur à risque, le sol : souillé par une ou des précédentes processions. Au sol et en plein jour, les chenilles se sentent en effet très vulnérables et libèrent alors des myriades de soies urticantes comme moyen de défense. Le simple fait de jouer ou de se rouler dans l’herbe ou au sol, ou simplement en marchant à l’endroit où est passé une procession peut urtiquer les pattes ou la peau de l’animal. Une gêne l’incite à se lécher et des poils contaminent alors la langue ou son système digestif (pensez à nettoyer les pattes de votre chien avec un filet d’eau froide au retour de balade).
A l’inverse, le chat, plus méfiant et dont l’exploration buccale est moins développée se tiens généralement à distance de ce nuisible. Il est rarement envenimé mais des cas sont tout de même connus donc méfiance.
Autres animaux touchés par la processionnaire : les herbivores. Vaches, taureaux, moutons, brebis ou chevaux, peuvent manger de l’herbe souillée ou attraper des chenilles en broutant.
Il a été relevé des cas de cochons, notamment en Corse. Les porcins qui fouillent le sol avec leur groin pour dénicher gland ou tubercules peuvent se faire envenimer par la chenille elle-même ou des traces de procession récente.
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