La chenille processionnaire, une inexorable progression
Aujourd’hui, la majeure partie du territoire français est favorable du point de vue climatologique à l’expension de la chenille processionnaire du pin. Plus les hivers sont doux, plus sa progression est importante, le réchauffement climatique joue donc à son avantage!
Un nuisible dépendant du climat
Les températures clémentes de ces derniers hivers ont permis à la processionnaire de s’implanter avec force sur notre pays et la pression de l’insecte est devenue forte sur notre territoire depuis 2014. En effet seules des températures extrêmement négatives pourraient stopper ou ralentir la processionnaire : en dessous 0 °C les chenilles ne peuvent plus sortir du nid pendant la nuit pour aller s’alimenter ; à partir de -16 °C c’est toute la colonie qui meurt. La chenille a de beaux jours devant elle car rares sont les régions qui subissent d’aussi fortes températures négatives !
Une forte Capacité d’adaptation
Leurs cibles favorites restent les pins noirs d’Autriche, les pins d’Alep et les pins Laricio mais elles peuvent s’attaquer à tout type de conifère si le besoin s’en fait sentir. En 2015, les chenilles ont par exemple attaqué des essences atypiques tel que l’Abies concolor dans les Alpes de Haute Provence, les sapins Nordmann dans l’Aveyron, ainsi que les sapins Pectinés dans la Drôme.
Les avancées de l’insecte ne cessent de progresser dans les peuplements forestiers qui offrent un véritable festin pour ces hôtes. Mais c’est surtout les conifères plantés le long des autoroutes qui ont permis la progression sans discontinuité de la processionnaire sur le territoire français. Les peuplements des villes ont assuré aussi un bon relais.
La chenille processionnaire du pin a aussi pour particularité de pouvoir rester au stade chrysalide jusqu’à 5 années si la climatologie ou le biotope l’impose. Grâce à cette « diapause », elle pourra survivre dans des conditions climatiques difficiles, en zone de montagne comme dans les zones Subsahariennes.
Un cycle de vie qui varie d’une année sur l’autre :
L’été et l’hiver 2015-2016 ont été plus chaud que la normale, ayant pour effet de favoriser le développement larvaire des chenilles. De gros foyers de pullulation ont été observés dans le Sud-Est, notamment dans le Piémont Méditerranéen ainsi que le Sud du Massif Central, le Nord de la Bretagne.
Les Pyrénées Orientales, la Corse, les Alpes de Haute Provence en particulier ont subi en 2015/2016 une augmentation des populations accompagnée par des dégâts très visibles. Les processions ont été très précoces cette année-là dans le Sud de la France.
Les chenilles ont en effet entamé leur descente dès le mois de décembre, profitant de températures automnales très favorables à leur développement. Elles l’ont été encore beaucoup plus dans le département des Côtes d’Or où des processions ont eu lieu dès la fin du mois de d’octobre et se sont étalées jusqu’au mois de mai.
Une interminable durée à supporter pour les humains comme pour les animaux domestiques car les risques sanitaires sont très présents lors du contact avec l’insecte urticant (urtications, allergies, nécroses, asthme, œdèmes etc….).
Une progression vers le nord et en altitude
Elles sont désormais présentes dans le Calvados, l’Aube, et Châtillonnais pour le front Est.
Du côté du front Nord elles ont atteint Fresné-La-Mère dans le Calvados, et la commune de Vergoncey située dans la Basse-Normandie, dans la Manche et très présentes en Côte d’Or.
Le massif central n’est pas épargné depuis 2014 et la processionnaire fait aussi son chemin en altitude. Elle a dépassé les 1500m dans les Pyrénées et les 2000m dans les alpes sur des versants Sud aux microclimats.
La progression de la processionnaire sur notre territoire française est bien plus rapide que ne le prévoyaient les modélisationsles chercheurs. Prévue en 2025 à Paris intra-muros, elle y est arrivée dès 2015.
Les fronts nouvellement atteints ont souvent un niveau d’infestation élevé et des périodes saisonnières anormalement longues, ce qui complique d’autant la lutte à mener.
La processionnaire progresse donc bien sur notre territoire et les températures de ce printemps 2017 ne feront que renforcer sa progression.
La chenille processionnaire, une inexorable progression
Aujourd’hui, la majeure partie du territoire français est favorable du point de vue climatologique à l’expension de la chenille processionnaire du pin. Plus les hivers sont doux, plus sa progression est importante, le réchauffement climatique joue donc à son avantage!
Un nuisible dépendant du climat
Les températures clémentes de ces derniers hivers ont permis à la processionnaire de s’implanter avec force sur notre pays et la pression de l’insecte est devenue forte sur notre territoire depuis 2014. En effet seules des températures extrêmement négatives pourraient stopper ou ralentir la processionnaire : en dessous 0 °C les chenilles ne peuvent plus sortir du nid pendant la nuit pour aller s’alimenter ; à partir de -16 °C c’est toute la colonie qui meurt. La chenille a de beaux jours devant elle car rares sont les régions qui subissent d’aussi fortes températures négatives !
Une forte Capacité d’adaptation
Leurs cibles favorites restent les pins noirs d’Autriche, les pins d’Alep et les pins Laricio mais elles peuvent s’attaquer à tout type de conifère si le besoin s’en fait sentir. En 2015, les chenilles ont par exemple attaqué des essences atypiques tel que l’Abies concolor dans les Alpes de Haute Provence, les sapins Nordmann dans l’Aveyron, ainsi que les sapins Pectinés dans la Drôme.
Les avancées de l’insecte ne cessent de progresser dans les peuplements forestiers qui offrent un véritable festin pour ces hôtes. Mais c’est surtout les conifères plantés le long des autoroutes qui ont permis la progression sans discontinuité de la processionnaire sur le territoire français. Les peuplements des villes ont assuré aussi un bon relais.
La chenille processionnaire du pin a aussi pour particularité de pouvoir rester au stade chrysalide jusqu’à 5 années si la climatologie ou le biotope l’impose. Grâce à cette « diapause », elle pourra survivre dans des conditions climatiques difficiles, en zone de montagne comme dans les zones Subsahariennes.
Un cycle de vie qui varie d’une année sur l’autre :
L’été et l’hiver 2015-2016 ont été plus chaud que la normale, ayant pour effet de favoriser le développement larvaire des chenilles. De gros foyers de pullulation ont été observés dans le Sud-Est, notamment dans le Piémont Méditerranéen ainsi que le Sud du Massif Central, le Nord de la Bretagne.
Les Pyrénées Orientales, la Corse, les Alpes de Haute Provence en particulier ont subi en 2015/2016 une augmentation des populations accompagnée par des dégâts très visibles. Les processions ont été très précoces cette année-là dans le Sud de la France.
Les chenilles ont en effet entamé leur descente dès le mois de décembre, profitant de températures automnales très favorables à leur développement. Elles l’ont été encore beaucoup plus dans le département des Côtes d’Or où des processions ont eu lieu dès la fin du mois de d’octobre et se sont étalées jusqu’au mois de mai.
Une interminable durée à supporter pour les humains comme pour les animaux domestiques car les risques sanitaires sont très présents lors du contact avec l’insecte urticant (urtications, allergies, nécroses, asthme, œdèmes etc….).
Une progression vers le nord et en altitude
Elles sont désormais présentes dans le Calvados, l’Aube, et Châtillonnais pour le front Est.
Du côté du front Nord elles ont atteint Fresné-La-Mère dans le Calvados, et la commune de Vergoncey située dans la Basse-Normandie, dans la Manche et très présentes en Côte d’Or.
Le massif central n’est pas épargné depuis 2014 et la processionnaire fait aussi son chemin en altitude. Elle a dépassé les 1500m dans les Pyrénées et les 2000m dans les alpes sur des versants Sud aux microclimats.
La progression de la processionnaire sur notre territoire française est bien plus rapide que ne le prévoyaient les modélisationsles chercheurs. Prévue en 2025 à Paris intra-muros, elle y est arrivée dès 2015.
Les fronts nouvellement atteints ont souvent un niveau d’infestation élevé et des périodes saisonnières anormalement longues, ce qui complique d’autant la lutte à mener.
La processionnaire progresse donc bien sur notre territoire et les températures de ce printemps 2017 ne feront que renforcer sa progression.
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