LMV La Mésange Verte

LA CHENILLE

PROCESSIONNAIRE du pin

Thaumetopoea pityocampa

La chenille processionnaire du pin

un nuisible envahissant et urticant

La chenille processionnaire du pin est un insecte de la famille des lépidoptères.

Notoirement connu pour les risques sanitaires qu’il cause tant aux humains qu'aux animaux domestiques.

Sa progression inexorable sur le territoire français est préoccupante.

En effet, son cycle de vie spécifique demande des connaissances biologiques et techniques particulières.

Biologie de la chenille

Un nuisible
urticant

Traitement
anuuel

Diagnostic et accompagnement

BIOLOGIE DE LA CHENILLE

UN NUISIBLE URTICANT

TRAITEMENT ANNUEL

DIAGNOSTIC ET ACCOMPAGNEMENT

Biologie de la chenille

La chenille processionnaire du pin est un insecte nuisible de l’ordre des lépidoptères, plus précisément de la famille des Notodontidae. Sa larve, appelée chenille, est responsable de défoliations importantes des conifères, comme les pins, cèdres et douglas.

Papillons adultes

Ils émergent en été, avec des périodes de vol variant selon les régions (juin à octobre). Les mâles vivent environ un jour, tandis que les femelles survivent 2 à 3 jours. Ils sont de taille moyenne (3 à 4 cm) et ne se nourrissent pas.

Ponte

Les femelles pondent entre 80 et 250 œufs autour de deux aiguilles de pin, protégés par des écailles de leur abdomen.

Chenilles

Dès l’éclosion, elles dévorent les aiguilles de pin, causant des défoliations. Les chenilles passent par cinq stades larvaires et sont identifiables par leurs poils urticants à partir du troisième stade.

Nymphose

À la fin du cinquième stade, les chenilles descendent de l’arbre pour s’enterrer et se transformer en chrysalides. Ce stade peut durer de quelques mois à cinq ans selon les conditions climatiques.

Les chenilles restent groupées, créant des nids d’hiver visibles, ressemblant à des bourses de soie. Ces nids, situés en hauteur, servent de radiateurs solaires pour survivre au froid.

La chenille provoque des dégâts allant de défoliations partielles à la défoliation totale des arbres. Bien que la chenille ne tue pas l'arbre directement, elle le rend plus vulnérable aux maladies et à la sécheresse.

La propagation de la chenille est favorisée par le changement climatique et les plantations massives de pins. Elle avance inexorablement vers le nord et en altitude, rendant la gestion de cette espèce complexe.

Depuis 2014 les décyclages sont de plus en plus fréquents sur nombre de régions de France. Les processions s'étalent donc sur les régions concernées du mois d'octobre au mois d'avril, ce qui complexifie considérablement la lutte. La période des risques est elle aussi considérablement augmentée.

La lutte contre la chenille processionnaire du pin nécessite une combinaison de traitements et de mesures préventives. Les pulvérisations de Bacillus thuringiensis sont couramment utilisées, mais il est souvent nécessaire de consulter un expert pour des solutions adaptées. Pour plus d'informations, consultez les sites de l'INRA, Micropolis, et les travaux de Jean-Henri Fabre.

Un nuisible urticant

La chenille processionnaire du pin est un nuisible redoutable en raison de ses milliers de poils urticants. Ces poils microscopiques, contenus dans des poches appelées « miroirs » sur chaque segment dorsal, sont libérés en cas de danger ou de stress. Ils sont suffisamment petits pour être transportés par le vent et peuvent facilement entrer en contact avec les humains et les animaux.

Sur la peau :

Le contact avec les poils peut entraîner des urticaires, démangeaisons, et dans les cas graves, des réactions allergiques sévères comme le choc anaphylactique.

Dans les yeux :

Les poils peuvent causer des conjonctivites ou des kératites, nécessitant une consultation ophtalmologique pour éviter des complications graves.

Sur le système respiratoire :

Les poils peuvent déclenchent des irritations respiratoires pouvant aller jusqu’à la crise d’asthme.

Des problèmes digestifs : 

L'ingestion d'aliments contaminés peut entraîner des troubles digestifs graves.

Les animaux domestiques (chiens, chats, chevaux, etc.) qui entrent en contact avec les chenilles ou les poils peuvent souffrir de nécroses des muqueuses et nécessitent une consultation vétérinaire d'urgence. Les dommages peuvent également survenir sans contact direct, par ingestion d'herbe ou léchage de poils souillés.

En cas de réaction violente, consultez immédiatement un médecin ou rendez-vous aux urgences (15 ou 112). Pour plus d'informations sur les dangers et les mesures à prendre, consultez les centres anti-poison et les ressources suivantes :

 

Pour les animaux domestiques, voir :

Traitements annuels contre la chenille

Pour gérer efficacement la chenille processionnaire du pin, il est crucial de suivre un plan de traitement adapté à chaque saison. Voici les méthodes recommandées tout au long de l’année :

De septembre à octobre

Les pulvérisations aériennes ou par atomiseur du Bacillus Thuringiensis (bactérie biologique + mouillant) sur les 2 premiers stades larvaires. Réservé en général aux grandes surfaces ou surfaces très infestées. Cette bactérie s’attaque au système digestif des chenilles, entraînant leur mort. Il est dépendant des conditions climatiques (pluie, vent, soleil) et nécessite une bonne connaissance du cycle local de la processionnaire. Il faut noter cependant que la bactérie en question peut ne pas être ingérée par les chenilles lors des périodes de mues.

Attention à ne pas forcer sur les doses recommandées par les fabricants !

De septembre à janvier

L’échenillage mécanique des pré-nids ou nids d’hiver. Méthode ancestrale et radicale réservée en général aux petites surfaces ou aux particuliers. Méthode qui peut être périlleuse (chutes, urtications) et difficile à mener si les arbres sont de grande envergure et les nids inaccessibles. Il faut impérativement brûler les nids coupés en ayant soin de ne pas se mettre face au vent, car les poils urticants peuvent être volatiles lors du brûlage.

Ne jamais jeter les nids directement dans un sac poubelle !

De novembre à avril

Le collier Ecopiège®, destiné aux particuliers et aux zones sensibles urbaines ou périurbaines. A poser dès l'apparition des nids d'hiver.

Totalement écologique, il peut être utilisé comme moyen unique car il présente un fort taux de réussite (+ de 96% aux essais INRAE).

Il est à mettre en place avant les premières processions. Un piège par arbre infesté.

Le collier Ecopiege® protège des processions de chenilles au sol qu'il collecte en quasi-totalité et permet leur destruction au stade chrysalide. Il est réutilisable.

Le piège à phéromones ou méthode de confusion sexuelle capture environ 40% des mâles présents dans la zone traitée, réduisant ainsi le nombre de femelles fécondées et agissant comme un indicateur pour les traitements futurs. C’est un traitement écologique et de long terme, avec une recommandation de 2 pièges pour une zone isolée et de 6 à 10 pièges par hectare ou par arbres d’alignement. Pour une efficacité optimale, il est conseillé de coupler le piège à phéromones avec le collier Écopiège®

La pose de nichoirs à mésange et chauve souris : ces auxiliaires de lutte sont précieux pour réduire les populations de chenilles et de papillons, renforçant ainsi l’efficacité globale des méthodes de contrôle.

Nous collaborons étroitement avec nos clients pour élaborer des stratégies de lutte efficaces et sur mesure.

Diagnostic et accompagnement dans la lutte contre la chenille processionnaire

Pour garantir une gestion efficace de la chenille processionnaire et optimiser les traitements futurs, il est essentiel d’adopter une approche structurée et saisonnière. Voici comment le diagnostic et l’accompagnement se déroulent tout au long de l’année :

Sur la base des relevés des pièges à phéromones. Les quantités de papillons et leur date de capture permettent en effet de poser un pré-diagnostic pour la saison à venir. Le piège à phéromones renseignera sur la présence future de l'insecte, des dates probables des futures pulvérisations du Bacillus Thuringiensis ainsi que des futures processions.

Sur la base du comptage des pré-nids. Les pré-nids sont de fines toiles bien moins dense que le nid d'hiver ou bourse de soie. Il faut être attentif à cette détection.

Ils nous donneront des renseignements précieux sur l'avancement des stades larvaires et du calage des pulvérisations au BT, ainsi que la pose de nichoirs à mésanges.
La présence des nids d'hiver conditionnera  la pose des colliers Ecopiège® ou l'échenillage. Tous ces comptages permettent d'affiner le diagnostic clinique d'une zone et de mettre en place un traitement global incluant la lutte alternative remplaçant tant que possible les pulvérisations. Celle-ci restant réservées aux zones fortement infestées.

Tous les comptages et diagnostics réalisés permettent de concevoir un programme de traitement adapté aux besoins spécifiques de chaque zone. Les traitements sont ajustés en fonction du budget et des moyens disponibles pour atteindre le meilleur taux de réussite tout en maintenant l'infestation à un niveau tolérable pour la santé des humains et des animaux domestiques.

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notamment le collier Ecopiège®.

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