Face à un insecte aussi urticant qu’adaptable, la lutte passe d’abord par une bonne compréhension du cycle de vie de la chenille processionnaire, qui a beaucoup évolué au cours des dix dernières années. C’est particulièrement vrai dans les régions nouvellement colonisées, où les périodes de risque se sont allongées, rendant les méthodes traditionnelles souvent obsolètes.
Un cycle de vie devenu instable
Depuis 2010, les conditions climatiques plus douces bouleversent le calendrier habituel de développement de la chenille processionnaire du pin. Les stades se chevauchent, les périodes de ponte s’allongent, les processions s’étalent, rendant l’évaluation du bon moment pour intervenir plus complexe.
Pour bien agir, il ne suffit plus de connaître la théorie : il faut adapter ses pratiques à la réalité locale.
La façade atlantique, un cas d’école
Un cycle qui s’étire sur plus de six mois
La région Atlantique est emblématique de ces nouveaux rythmes. Là où les processions duraient environ trois mois, on observe désormais :
- Des débuts de processions dès novembre,
- Des descentes jusqu’en avril-mai.
Cette dissymétrie du cycle impose de :
- ce monitoring permettra d’adapter localement les meilleurs méthode de lutte à mettre en place
Un tableau de suivi par région pour mieux vous guider
Pour aider jardiniers, collectivités et particuliers à y voir plus clair, nous mettons à votre disposition un tableau des cycles de vie et des interventions recommandées, classé par zones géographiques.
Ce document vous permettra de :
- Identifier les périodes à risque dans votre région,
- Adapter la pose des Écopièges®,
- Planifier les pulvérisations de Bacillus Thuringiensis au moment où elles sont les plus efficaces,
- Comprendre pourquoi certaines années exigent deux passages au lieu d’un seul.