2017, record de températures favorable à la processionnaire
Des températures clémentes, tout particulièrement cet automne, font de l’année 2017 l’année la plus chaude depuis 50 ans; des records de chaleur qui permettent à la processionnaire de coloniser de nouveaux territoires et d’y pulluler.
Les métérologues ont enregistré des pics de températures globalement plus fréquents et plus élevés que les cinquantes dernières années. La douceur de ces températures a permis l’éclosion et le développement précoces de certaines colonies de chenilles processionnaires.
Grâce au réchauffement climatique, la processionnaire peut s’installer ou pulluler sur des territoires peu favorables auparavant :
– des signalements remontent de la la région de la Manche, épargnée jusque-là, ainsi que de l’Eure-et-Loire
– des pullulations dans le golfe du Morbihan ainsi que dans le centre de la France, en Eure-et-Loire où des processions sont signalées ce début novembre
– la montagne n’est pas épargnée puisque le massif Central, la Lozère et l’Aveyron sont particulièrement attaqués cette année. Le Causse Noir dans l’Aveyron, classé patrimoine mondial de l’UNESCO, risque d’être déclassé à cause de l’infestation par la processionnaire.
Il ne reste pratiquement que le quart Nord-Est de la France qui est encore épargné, mais jusqu’à quand ?
Une colonisation plus importante doublée d’un étalement des processions sur une plus longue période :
Si la colonisation est plus forte et plus pérenne, la problématique processionnaire se prolonge sur une durée bien plus longue. En effet, les processions peuvent commencer plus tôt dans la saison, dès le mois d’octobre, voire septembre dans certaines îles ou régions de la côte atlantique ou de la Manche d’où nous parviennent de nombreux signalements. L’Eure-et-Loire n’est pas en reste et ce décyclage autrefois réservé à la façade atlantique pénètre les régions limitrophes et le centre de la France.
Ces régions ne seront pas pour autant épargnées ce printemps, puisque d’autres colonies installées plus tardivement effectueront leurs processions de façon plus traditionnelle entre le mois de février et d’avril.
Des migration vers d’autres essences que les conifères :
Il nous a été rapporté et nous l’avons vérifié, que lors de très fortes infestations causant des disettes, les chenilles processionnaires pouvaient migrer vers d’autres essences que les conifères.
Nous ont été signalées des processionnaires partant d’arbres dépouillés de leurs aiguilles, vers des chataigniers ou vers des genévriers, ce qui était jusque-là non relaté par les scientifiques !
Les décyclages et l’étalement des processions jusqu’à des durées de 6 mois complexifient les moyens de lutte à mettre en oeuvre. Les pulvérisations de Bacillus Thuringiensis devront alors être multiples afin de couvrir toutes les éclosions de l’année, sous peine de voir ces dernières échouer en grande partie. Cela signifie plus de moyens techniques, des suivis plus rigoureux et bien sûr plus de main-d’oeuvre.
La processionnaire n’a donc pas fini de nous irriter dans les mois à venir !!
2017, record de températures favorable à la processionnaire
Des températures clémentes, tout particulièrement cet automne, font de l’année 2017 l’année la plus chaude depuis 50 ans; des records de chaleur qui permettent à la processionnaire de coloniser de nouveaux territoires et d’y pulluler.
Les métérologues ont enregistré des pics de températures globalement plus fréquents et plus élevés que les cinquantes dernières années. La douceur de ces températures a permis l’éclosion et le développement précoces de certaines colonies de chenilles processionnaires.
Grâce au réchauffement climatique, la processionnaire peut s’installer ou pulluler sur des territoires peu favorables auparavant :
– des signalements remontent de la la région de la Manche, épargnée jusque-là, ainsi que de l’Eure-et-Loire
– des pullulations dans le golfe du Morbihan ainsi que dans le centre de la France, en Eure-et-Loire où des processions sont signalées ce début novembre
– la montagne n’est pas épargnée puisque le massif Central, la Lozère et l’Aveyron sont particulièrement attaqués cette année. Le Causse Noir dans l’Aveyron, classé patrimoine mondial de l’UNESCO, risque d’être déclassé à cause de l’infestation par la processionnaire.
http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/faune-l-invasion-des-chenilles_2449104.html
http://draaf.paca.agriculture.gouv.fr/Actualites-2017-sur-la-chenille
Il ne reste pratiquement que le quart Nord-Est de la France qui est encore épargné, mais jusqu’à quand ?
Une colonisation plus importante doublée d’un étalement des processions sur une plus longue période :
Si la colonisation est plus forte et plus pérenne, la problématique processionnaire se prolonge sur une durée bien plus longue. En effet, les processions peuvent commencer plus tôt dans la saison, dès le mois d’octobre, voire septembre dans certaines îles ou régions de la côte atlantique ou de la Manche d’où nous parviennent de nombreux signalements. L’Eure-et-Loire n’est pas en reste et ce décyclage autrefois réservé à la façade atlantique pénètre les régions limitrophes et le centre de la France.
Ces régions ne seront pas pour autant épargnées ce printemps, puisque d’autres colonies installées plus tardivement effectueront leurs processions de façon plus traditionnelle entre le mois de février et d’avril.
Des migration vers d’autres essences que les conifères :
Il nous a été rapporté et nous l’avons vérifié, que lors de très fortes infestations causant des disettes, les chenilles processionnaires pouvaient migrer vers d’autres essences que les conifères.
Nous ont été signalées des processionnaires partant d’arbres dépouillés de leurs aiguilles, vers des chataigniers ou vers des genévriers, ce qui était jusque-là non relaté par les scientifiques !
Les décyclages et l’étalement des processions jusqu’à des durées de 6 mois complexifient les moyens de lutte à mettre en oeuvre. Les pulvérisations de Bacillus Thuringiensis devront alors être multiples afin de couvrir toutes les éclosions de l’année, sous peine de voir ces dernières échouer en grande partie. Cela signifie plus de moyens techniques, des suivis plus rigoureux et bien sûr plus de main-d’oeuvre.
La processionnaire n’a donc pas fini de nous irriter dans les mois à venir !!
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